L’intérêt est moins de présenter une collection de plantes comme des objets, mais plutôt de créer des communautés de végétaux. Ces regroupements proposent différentes plantes qui apprécient des environnements similaires en termes de sols, de climats et de lumières.

Elles se partagent aussi certaines fonctions écologiques complémentaires.

Par exemple, certaines vont couvrir le sol rapidement, d’autres vont offrir de longues périodes de floraison, tandis que certains végétaux vont devenir de denses refuges pour les invertébrés et les oiseaux.

Bien qu’ils aient une apparence naturelle ou « sauvage », ces expérimentations demeurent des jardins où les plantes ont été choisies et disposées pour former une communauté cohérente et esthétique. Chaque espèce végétale a une personnalité propre ; dans la manière qu’elle a de se reproduire, d’occuper et de se maintenir dans l’espace ainsi que de cohabiter avec d’autres espèces. Ils répondent ainsi à une niche écologique distinctive et unique.

Ces jardins vitrines nous permettent alors de mettre à l’essai certains éléments horticoles, entre autres :

Les communautés végétales, c’est-à-dire l’évolution des plantes au sein des communautés conçues et leurs interactions ;

« L’entretien » minimal des plantations en matrice et leur capacité des communautés à s’installer et s’épanouir ;

Les relations écologiques de ces petites communautés avec l’écosystème du parc Jean-Drapeau.